15.2.17

Les Insultes et leurs douleurs


S'attachant telle une gangrène,

Me maudit, dé-sème mes graines, 

Les mots, une arme antique



Me rendant seul, sans espoir.


Retirez donc vos sombres piques



Qui pénètrent mon cœur noir ! 

La brume persiste partout,


Assoiffe les loups, crocs acérés !

Mon pauvre corps est lacéré...

Triste, je prie aux chants des chœurs,

Les hantises restent j'ai peur !



Je me transforme en l'un des leurs... !

Je ne suis pas le cavalier


Sans tête, mais bien sans cœur.

Et mon amour porté pour vous,



Que je n'ai pour aucune personne,
M'a piqué comme une rose rouge

Qui lentement m’empoisonne.

Qu'importe si mon sang coule,


L'amour me tue mais me passionne!   


Par Mickaël Costa

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